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En France, le suivi médical de la grossesse est bien présent avec une visite pré-natale tous les mois, une préparation à l’accouchement par une sage-femme et trois échographies. Le tout est pris en cgarge par la sécurité sociales. Pour ma 1ère grossesse, j’ai effectué tous ces rendez-vous, en bonne élève, pour être « une bonne maman ».
Oui… MAIS… cela n’a pas été suffisant… pas du tout !
Sauf que cela , je ne m’en suis rendue compte qu’après coup. Un peu tard donc… j’étais déjà en dépression post-natale. Et c’est même bien après cela… quand j’ai cherché le pourquoi du comment, que cela a été une évidence.
Le suivi médical que j’ai reçu ne m’a pas permis de vivre la grossesse, l’accouchement et le post-partum optimums que j’aurai pu avoir.
Et c’est normal ! Le suivi médical est là pour faire les vérifications nécessaires du bon déroulement de la grossesse et de la bonne santé de la maman et du bébé. C’est là la raison de ces rendez-vous et ils sont très bien conçus pour cela.
Cependant, je crois que les femmes enceintes et les couples, cherchent quelque chose de supplémentaire ou complémentaire quand ils attendent un bébé.
De manière non-exhaustive, car je ne connais pas tout bien sûr, je vais vous présenter des accompagnements non médicaux à la naissance, ils s’effectuent pendant la grossesse.
1. Pourquoi choisir un accompagnement non-médical?
Le suivi médical de la grossesse a pour but de surveiller que la grossesse se déroule bien, sans pathologies, à la fois pour le bébé et pour la maman. Si vous n’avez pas encore choisi votre suivi médical de grossesse, ou que vous hésitez, vous pouvez consulter mon article Comment choisir son suivi médical de grossesse.
Le rendez-vous médical dure en principe 20 minutes.
Entre le déshabillage, la montée sur la balance, la prise de tension, le rhabillage, le point sur les analyses et les questions médicales pour noter le suivi dans votre dossier, le moment passe vite ! Il ne reste plus guère de temps pour toutes les questions que se posent au quotidien une femme enceinte. Au mieux elle pourra l’évoquer et on pourra lui donner un rendez-vous supplémentaire si nécessaire pour en parler.
Si vous êtes suivie par une sage-femme libérale, celle-ci prendra probablement le temps de vous répondre. Cependant, vous ne poserez pas forcément toutes vos questions :
- Pour ne pas « trop » la mettre en retard sur ses rendez-vous suivants (parce que vous savez ce que c’est d’attendre dans la salle d’attente !)
- parce qu’il y a des sujets qu’on n’abordent pas en 10 min ou qui ne relèvent pas vraiment du médical et que vous n’oserez pas poser.
- parce que parfois on arrive avec une liste de questions, mais qu’une fois en rendez-vous, on les oublie et qu’on ne les pose pas (cela m’est souvent arrivé, après je les notais avant le rendez-vous et je sortais mon papier en rendez-vous!)
Parce qu’une femme enceinte est dans une période de profonde transformation physique, mentale, émotionnelle, de statut, de capacités, de compétences, de prises de conscience…
Alors elle a 1000 questions qui viennent à elle au quotidien :
Est-ce normal si :
- je suis tout le temps essoufflée?
- j’ai mal au ventre?
- j’ai des contractions?
- je ne sens pas mon bébé bouger tout le temps?
Comment choisir :
- les bodys de mon bébé?
- le siège-auto?
- le mode de couchage?
- entre allaiter et donner le biberon?
L’accouchement :
- comment ça se passe?
- est-ce que ça fait mal?
- est-ce que je vais y arriver?
- et si ça se passe mal?
Les peurs :
- on peut mourir?
- mon bébé peut mourir?
- est-ce que c’est pathologique?
- est-ce qu’il y aura des conséquences?
Bref, vous l’aurez compris, que ce soit des questions de santé, de bien-être, de gestion du quotidien, de matériel à préparer, de confiance et de peurs, une femme enceinte a une forte charge mentale centrée sur elle et son bébé et il est impossible d’aborder tous les sujets lors des rendez-vous médicaux.
Alors, quelles sont les alternatives?
Prenez le temps de voir d’où viennent vos questions. Si cela concerne une expérience passée douloureuse, des peurs, voire des angoisses et votre bien-être profond, vous pouvez vous tourner vers une thérapie.
2. Les thérapies
Si vous sentez un blocage, dans votre corps ou votre mental, par rapport à une situation passée qui vous empêchent aujourd’hui d’avances et d’être sereine pour l’accueil de votre enfant, il peut être intéressant de vous penchez sur le choix d’une thérapie.
Pour moi, une thérapie travaille sur un problème passé ou récurrent qui affecte notre quotidien et nous freine dans notre épanouissement personnel.
Il existe maintenant diverses formes de thérapies. Vous en trouverez certainement une qui vous convient.
- le classique suivi psychologique, avec un psychologue
- les arts thérapies
- l’hypnothérapie
- la gesalt-thérapie
- la thérapie animal
- la PNL (Programmation Neuro-Linguistique)
Pour ma part, j’ai fait des séances d’hypnothérapies lors de ma quatrième grossesse. Je n’avais pas osé faire une thérapie avant. Je pensais que ce serait long et je n’avais pas l’argent et pas l’envie de laisser mes bébés pour me rendre aux rendez-vous.
Pourtant, après mon premier accouchement, en dépression et choc post-traumatique, cela aurait été utile, et je le savais. Je sentais que j’en avais besoin. C’est toujours difficile de faire le 1er pas et de prendre la décision d’aller faire une thérapie.
Bon, toujours est-il que mes angoisses sont revenues à chacune de mes grossesses suivantes, et ce n’est qu’à ma 4è grossesse que j’ai décidé qu’il était enfin temps d’agir et de me débarrasser de ces peurs.
J’ai fait 5 séances avec une hypnothérapeute accueillante, à l’écoute. J’ai raconté mon histoire et mes peurs toujours présentes. Elle m’a fait faire différents exercices pour classer mes souvenirs, les ranger, pour agir sur mes situations stressantes du passé. Elle m’a donné des outils que je peux toujours utiliser dans ma vie courante. Et elle m’a accompagné vers une visualisation de la naissance à venir.
Pour moi, cela a été une méthode parfaite, qui a très bien fonctionné. Je me suis enfin sortie de mes peurs, j’ai retrouvé de la sérénité et de la confiance en ce que je voulais comme accouchement.
Je ne regrette qu’une chose… ne pas l’avoir fait avant ! Mais je n’étais sans doute pas prête avant.
Et si vous ne ressentez pas le besoin de suivre une thérapie, il existe d’autres accompagnement pendant la grossesse.
3. Les accompagnements non-thérapeutiques
Si vous avez des questions d’ordre pratique, essentiellement portées sur la naissance, vous pouvez vous orienter sur les préparations à la naissance non médicales, qui vous correspondent ou vers un accompagnement par une doula.
Il existe de multiples possibilités d’accompagnement de la grossesse, qui ne sont ni médicales, ni thérapeutiques :
Sophrologie
Méditation
Relaxation
Yoga
Chant pré-natal
et bien sûr : les doulas!
Pour ma deuxième grossesse, comme mes peurs étaient très présentes suite au traumatisme de mon 1er accouchement, j’ai effectuée des séances de relaxation avec une infirmière libérale. Elles m’ont appris à me centrer sur moi, sur mon souffle, à libérer mon diaphragme, à détendre chaque partie de mon corps. C’était régénérant ! A chaque séance je manquais de m’endormir (ce qui n’est pas grave) et j’en sortais avec une énergie de folie !
Aujourd’hui encore je me sers de la respiration de la vague, pour me recentrer sur moi et diminuer mes tensions quand j’en ai besoin.
Pour ma troisième grossesse, c’est du chant prénatal que j’ai fait. Les séances étaient organisées par une musicienne vraiment enthousiaste à l’idée des bébés qui bénéficiaient de ces moments de détente et de joie. Les séances se faisaient de préférence en couple, ce qui étaient très agréable pour connecter le trio Papa /Maman /Bébé. Nous avons travaillé sur la libération de la voix et du corps, les vibrations et l’utilité des sons graves ou aiguës pendant l’accouchement.
Encore maintenant, j’aime proposer quelques unes de ces chansons pendant les Blessing Way que j’organise.
Enfin, pour ma quatrième grossesse, j’ai fait le choix de me faire accompagner par une doula ! (ben oui quand même !)
Les doulas sont des professionnelles de la naissance. En France, elles ne sont pas très connues et reconnues. Avoir une doula relève parfois du parcours du combattant : en trouver une, pouvoir la payer. Par conséquent, son accompagnement viendra en quelque sorte comme « la cerise sur le gâteau » de votre maternité.
Et pourtant, à mon avis, une doula, une femme qui est là pour la mère et le couple de manière continue et bienveillante, ne devrait pas être une option. La doula assure une présence soutenante, répond à une multitude de questions qu’on n’osera pas poser à quelqu’un d’autre. Elle nous permet de prendre pleinement notre place de parent, à un moment de transformation, où tout est chamboulé dans notre vie.
Et vous? Avez-vous bénéficié d’une accompagnement non-médical pendant votre grossesse? Qu’avez-vous choisi? Cela vous a-t-il été utile?