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C. a participé au challenge Accoucher sans péri, puis a suivi le programme Objectif Naissance en autonomie, avec un RV en individuel en sus.
C’est avec une grande joie que je vous transmets, avec son accord, le récit de son accouchement qu’elle m’avait envoyé pour me raconter.
1. Le récit de C.
Cette grossesse s’est inscrite dans un contexte particulier pour nous, avec l’effet surprise et réticence au départ, suite aux deux grossesses arrêtées précédemment.
Difficile de s’autoriser à être heureux quand on a goûté à l’éphémérité, quand on a touché du doigt que soudain, tout peut s’arrêter. Le vide, le creux, le cri. Bref.
A. a pris racine tranquillement avec des nombreuses péripéties, doutes, peurs, contrôle etc… Mais lui a fait sa vie, son bonhomme de chemin, sans vraiment se préoccuper de nos états d’âmes je crois.
Ça aussi, quelle culpabilité de penser que mes angoisses pouvaient ressurgir sur lui, qu’en plus de tout, j’avais aussi cette responsabilité ! La pression quoi. Un gros travail (accompagné) pour conscientiser que cet être qui grandissait n’était pas une extension de moi mais bien un être vivant, avec ses ressources, sa propre part de responsabilité, et surtout sa propre vie.
Comme tu le sais (merci encore pour ta disponibilité) j’ai fissuré la poche des eaux une nuit. N’étant pas sûre et sachant un peu aussi ce qui m’attendait si j’allais à l’hôpital, j’ai traîné jusqu’au lendemain soir avant d’appeler la maternité. J’ai profité de cette journée pour m’activer (plats à congeler, ménage à fond, mobilisation ++…). Le soir nous appelons la maternité qui nous font venir. Nous allons finalement à Mende, esperant une fausse alerte et rentrer rapidement à la maison. Bah non en fait, ils nous gardent . Antibios, tralala, et la sage femme nous annonce un déclenchement le lendemain matin. Mon compagnon se positionne fermement en disant que nous préférons attendre. Elle nous sent réticents. Le soir mon compagnon rentre à la maison et moi je groove, je moove, je respire, je visualise, je donne tout jusqu’à 2h30 du mat’ avant de dormir et de laisser faire.
Le lendemain matin, rien, col toujours à 1 comme depuis 1 MOIS. Nous faisons comprendre aux sages femmes que nous aimerions attendre. Le gynécologue vient nous voir et nous informe qu’il a lu notre projet de naissance, qu’on va le respecter dans la mesure du possible, et que comme il n’y a pas d’infection et que bébé est OK, on prolonge l’attente de 24h. C’est parti pour une nouvelle aventure, on danse sur du reggae, de la salsa, de la pop, on a pas tenté le métal !! C’est sûrement ça !!! On marche 3 heures, on rit, on câline, je respire, je visualise, je ballonne, bref RIEN
Le soir, sur tes conseils, nous demandons un décollement des membranes. La sage femme n’est pas chaude au vu de mon col, mais elle me re-examine, il est court et à 2, elle fonce, on décolle, on dort et… Rien bébé n’est tout simplement pas prêt enfin !!!
Le lendemain matin, temps écoulé, pas de rab autorisé, pire qu’à la cantine ! Nous on revoulait des frites. On demande, sur tes conseils à nouveau, s’il est possible pour déclencher d’utiliser plutôt le ballonnet mais la sage femme nous explique qu’avec le risque infectieux ils ne le pratiquent pas. On pèse le pour et le contre, et d’expérience ayant déjà été hospitalisée 2 fois pendant ma grossesse, je sais que je mets beaucoup de temps à m’en remettre et je pense à l’après avec bébé, je me dis que je n’ai pas envie d’être déjà épuisée alors bon… GO
Tampon prostaglandine posé, 45 minutes plus tard, j’ai des contractions, je suis tellement heureuse ! Monito dodo et hop je peux commencer à bouger. On danse, on bouge à 2 en amoureux, je me pose avec lui dans le lit, il est torse nu et j’apprécie, les contractions sont là et j’aime l’odeur de sa peau, et puis paf. Un gros bruit. Tiens ?? C’est la poche des eaux. Je sens un truc glisser, je vais à la douche et zlip le tampon prosta qui s’échappe. Trop contents. Filoute je dis rien, c’est la pause déjeuner je ne vais quand même déranger ce pauvre personnel hospitalier. 1h30 plus tard la sage femme arrive et je lui glisse la fuite organisée de ce voyou de tampon. Elle me dit : « vous avez des contractions ? » OUIIII. Alors on laisse le travail s’installer. OK mon capitaine !
Je commence à déambuler dans les couloirs, je me retrouve en pédiatrie, il y a un aquarium, d’habitude je déteste ça mais là ça me calme. Je marche je respire je me suspends à toutes les barres que je trouve. Je suis encore habillée, j’ai encore ma dignité. Le temps passe, j’alterne avec des étirements sur le lit en chambre, mais je sens que ça monte en intensité et que ça ne suffit plus. Je demande la baignoire, la sage-femme a l’air surprise, genre « déjà celle là « . 1 heure dans la baignoire, je commence à entrevoir le voile mais j’ai un pied dedans, un pied dehors. Difficile d’accepter de s’effacer. Je trouve finalement un rythme, un espace, ça va mieux, je me perds dans les contractions. Et puis petite phase de désespérance peut être ? Je ne vais pas y arriver. J’ai présage de mes forces, ce n’est pas tant physique que moral, mais donnez moi cette fichue péridurale ! Avant de céder, mon compagnon appelle la sage-femme. Je lui demande de m’examiner. A nouveau elle a l’air surprise, en mode « ma cocotte si t’es à 3 c’est bien ! » Enfin dans sa tête parce qu’elle ne l’a pas dit !
Elle m’examine, farfouille un peu, n’a pas l’air sûre, me dit « je ne veux pas vous faire de faux espoirs » et puis : « ah si c’est bien ça, vous êtes à 7. »
Ouuuuuf, je vais pouvoir accoucher sans péri !!
Elle propose de nous installer en salle d’accouchement, celle qui a la clim’ et avec la table qui permet différentes positions. Je ne sais pas, j’hésite, et puis finalement oui. Comme elle avait raison. Elle voit que je m’accroupie tout le long du trajet, cette fois Dignité est resté avec. J’ai quelque chose à faire… c’est à dire dans le siphon de la baignoire ! Paréo et nudité sont mon leitmotiv, je pense en avoir montrer plus que ce que les âmes innocentes pourraient voir , mais bon aussi ils n’ont qu’à faire des rampes à suspendre en cabine dans les couloirs !! Elle m’installe un drap accroché à l’étrier de la table pour pouvoir m’accroupir (ils n’avaient pas de suspension) et propose à mon compagnon de se mettre derrière moi sur le ballon pour me soutenir et m’accompagner, plus un petit tabouret sous mes fesses pour me reposer entre les contractions. C’était pile ce qu’il me fallait. Je m’immerge, silence total.
Elle revient plus tard (1h-2h?), je suis à 9, elle me dit que le col résiste un peu, me conseille d’arrêter les respis abdominales et de relâcher le plus possible les mâchoires, de me laisser aller à chaque contraction. J’ai confiance, elle m’a laissée tranquille, ses rares interventions ont été utiles. Je m’installe assise, avec mobilité du bassin quand même sur la table, et je me laisse aller. Ça y est, je suis véritablement passée de l’autre côté. Que c’est doux. La douleur ne m’impressionne pas, elle n’existe pas en tant que telle. Je suis la douleur. Je relâche un peu plus mes mâchoires à chaque contraction, je dors, je suis la surface d’un lac tranquille. À un moment j’entends la sage-femme revenir, elle dit à mon compagnon : « c’ est impressionnant j’ai jamais vu ça on dirait qu’elle médite ». Mouais. Ok. Je sors un peu de ma bulle, j’ai besoin de réassurance. Je lui demande si c’est mieux ma façon de faire, elle me dit qu’elle n’a pas de conseils à me donner, que je suis dans ma bulle et que c’est ce qu’il faut. Je suis à dilatation complète et bébé est dans le vagin. Oui oui je sais.
Mon compagnon sort pour aller se chercher quelque chose à manger, pour l’anecdote il voulait manger mon plateau repas. Il a dit que j’avais faim. Oh le vilain. Sauf qu’il n’avait pas été servi. Il demande aux aides-soignantes, on l’informe qu’il a été mis de côté pour après l’accouchement (heureusement). Il revient en salle d’accouchement. Entre temps, relais d’équipe, la nouvelle équipe se demande pourquoi un monsieur sort de la salle d’accouchement alors qu’il y a 0 bruit dedans, donc pas de signe de présence, et la sage-femme répond : « non mais il y’a une dame qui accouche là » ! La nouvelle équipe arrive, l’aide-soignante me dit : « il paraît que vous avez faim? ». Moi : « moi non, mais mon mari oui ! » Gros blanc. Ben quoi, j’étais pas au courant qu’il avait louvoyé, le bougre. Justice est faite.
La nouvelle sage-femme (que j’avais déjà eu la veille du déclenchement et que j’avais trouvé bof) et l’aide-soignante me félicite, blablabla, et me dit « je vous laisse une heure, je reviens ». Le travail change. Je me mets à 4 pattes, je reprends les respirations abdominales. Mon compagnon me papouille, me masse, m’encourage. Je prends conscience de ce qu’est le nom de ton activité : « naissance non violente ». Une évidence.
La sage-femme revient. Elle m’examine, je sors de ma bulle, j’ai mal. Elle me demande dans quelle position je veux être. Bah j’étais bien avant moi. Je sais plus. J’ai mal. Je dis que finalement je veux rester sur le dos, c’est comme ça que j’ai le moins mal. Elle me dit « vous avez envie de pousser ? » Je ne sais pas pourquoi je réponds oui. Je comprendrais plus tard que c’est pas ça avoir envie de pousser ! Et là, ça dérape. Elle veut me faire pousser bloquer. Sauf que c’est tellement évident pour moi que je ne ferai jamais ça que je mets 45mn à comprendre ce qu’elle veut. Bon, un point pour elle, elle est patiente. Je constate qu’elle commence à s’agiter, à regarder la montre. Je comprends enfin ce qu’elle me demande. Je comprends aussi que si ça n’avance pas selon elle, elle va appeler le gynéco. À ce moment là je suis encore confiance et en forme. Je décide de m’adapter et de faire ce qu’elle veut pour garder « les commandes ». Mais je mets encore une demi-heure à comprendre l’effort qui m’est demandé.
Mais c’est quoi ce truc ? Quelle idée ? Je n’y arrive pas enfin. Mon compagnon me propose de changer de position, je me mets accroupi, c’est tellement mieux. Elle ne me laisse pas très longtemps, madame veut contrôler. À ce moment là, avec mon compagnon, on sent la tension et je pense que l’on ne comprend plus très bien. On ne sait plus très bien non plus. Je me rallonge, et je pousse. L’heure tourne. Au bout d’un moment je dis calmement : « il va falloir m’aider je n’y arriverai pas ». Puis plus tard : « sortez-le au forceps, il ne passera pas ». La tête est à l’entrée mais ne passe pas le périnée. La sage-femme : « mais si, mais si ». Condescendance ? Je me sens lucide et pas en phase de désespérance. Je le sens ainsi et cette fois, très fatiguée, « il-ne-passera-pas ». Elles me disent je crois qu’elle vont me donner du sucre par perf, moi : « je m’en fous ».
Je comprendrais plus tard que c’est le Syntocinon pour intensifier les contractions.
J’en ai reparlé avec mon compagnon et en fait il m’a dit que ça s’est fait en 2 temps, d’abord on m’a proposé le sucre, je ne sais pas du coup ce qui a été fait de ce côté là je ne n’ai pas suivi.
Ensuite on m’a informé qu’on allait me mettre le synto. Mon compagnon me dit qu’il m’a demandé à ce moment là si j’avais compris ce que l’on m’avait dit et si j’étais d’accord avec ça mais que j’étais trop dans mon truc et que je n’avais pas répondu. Je ne m’en souviens même plus !
Elles finissent par appeler la gynéco. Merci ! Sauf que le Syntocinon a fait son effet et que maintenant j’ai envie de pousser, mais… je suis épuisée ! Elles me disent de garder des forces pour le final. Merci, fallait y penser la gynéco arrive, je suis contente. À part ça, je suis éreintée, mais je ne souffre toujours pas, j’arrive à rester malgré tout dans mon espace et à accueillir les contractions.
Bébé pète le feu, son rythme cardiaque est OK, pas d’inquiétudes de son côté. Il est top ce bébé la gynéco propose les ventouses, elle pense que c’est juste une histoire de flexion de la tête. OK !
Là j’ai souffert, plus de 10mn de ventouse, je sentais qu’elle faisait balance dans tous les sens sur mes poussées mais il ne sortait pas. Finalement la tête sort mais les épaules bloquent un peu, et puis ça y est… il est enfin là, il pleure tout de suite, il est vivant, je le prends sur moi. Mon « petit » chat. Son père pleure.
Rencontre, soins, tétée. La gynéco m’informe qu’il a y a une couture à faire. Au vu de comment ça avait forcé avec les ventouses je lui demande si j’ai fait un périnée complet. Elle me dit que non une « simple » déchirure de premier degré. Je sens le placenta glisser tout seul, elle le récupère, l’analyse. Je lui demande s’il est complet et elle me dit: « mais vous êtes du milieu ? « . Je lui répond que non, que j’ai simplement eu beaucoup de temps pour me préparer. Elle me dit : « ah mais il ne faut pas faire ça ». Ah bon ? Bref. Elle va pour me recoudre et elle dit: » ça se voit que vous étiez bien soulagée au niveau de la douleur quand même ». L’aide-soignante à côté: « non mais… il n’y avait pas de péridurale ». La gynéco : « mais il n’y avait pas d’anesthésie !!!! «
OK… Au courant la doc quoi j’ai appris plus tard que normalement avec les ventouses ils font une petite anesthésie locale. Bon bref ce n’était pas grave.
Les lendemains arrivent et nous gardons quand même une certaine amertume envers cette sage-femme qui a drivé la fin du travail. Nous nous demandons si elle a simplement suivi son protocole/habitude en balayant complètement notre projet de naissance, ou si elle pouvait vraiment justifier la poussée/bloquée/contrôle par une raison médicale. De plus elle m’a dit en fin d’accouchement que mes poussées n’étaient pas efficaces parce que j’étais trop fatiguée d’avoir fait sans péridurale alors que la gynéco elle m’a dit que mes poussées étaient belles et que pour elle c’était un problème d’adéquation de taille maman/bébé.
J’ai l’occasion avant ma sortie de faire un débrief’ avec la sage-femme que j’ai adoré pendant mon travail, elle est passée me voir en chambre et on a pu échanger. Selon elle, A était bloqué plus haut dans le bassin et il était seulement à la porte du périnée pas dessus, ce qui explique que je n’ai jamais vraiment ressenti l’envie irrépressible de pousser. Et ce serait aussi pour ça que sa collègue aurait choisi la poussée bloquée car dans ses cas là le souffle physio ne suffirait pas.
Dans tous les cas elle me dit que je n’ai rien à regretter, que j’ai mené un travail comme elle en a rarement vu, et que j’étais même déconcertante pour elle dans son accompagnement. Ses mots, son regard m’apaise.
Au final, plusieurs versions. Je me dis que peut-être le résultat aurait été le même, mais que comme bébé allait bien ça aurait valu le coup de me laisser dans ma bulle encore un peu, et que peut être (ou pas) il serait passé.
Pour finir cette histoire interminable (franchement je ne me vexerai pas si tu ne lis pas jusqu’au bout ), au départ nous ne voulions pas aller à la maternité de Mende car nous avions été très mal accompagné lors des 2 grossesses arrêtées par les gynécologues (dont celle qui a fait les ventouses). Puis les hospitalisations en urgence et la visite de l’autre maternité avec la salle nature nous a finalement réorienté vers celle-ci pour son côté petite maternité et version familiale, malgré le manque de salle physio.
Lors de notre séjour après la naissance d’A, la responsable qualité est venue nous proposer de participer à leur programme de retour d’expérience patient pour améliorer leur pratique. Nous avions été repéré par une aide-soignante. Nous avons pu ainsi nous réconcilier avec cette institution.
Encore merci à Naissance non violente !!!
2. Mon retour sur cet accouchement
Merci infiniment pour ce récit C !
Ce n’est pas évident d’accoucher physio en maternité on va pas se mentir, et ce récit le montre à plusieurs reprises. Ce que C a réussi à faire est juste incroyable, bravo !
Je ne peux pas m’empêcher de donner aussi mon interprétation (vu de l’extérieur, car je n’y étais pas), dans la réponse que j’ai envoyé à C :
- La dernière Sf effectivement ne sait pas accompagner la physio, ça se voit dans son comportement et ses propos. Bon, c’est classique, elles sont plein comme ça, et c’est de là que viennent les difficultés.
- Ton compagnon a eu un super réflexe en te disant de changer de position : effectivement peut-être que bébé était encore haut, et dans ce cas la mobilité et la verticalité restent la meilleure option. Dommage que la SF n’ait pas suivi.
- Je pense qu’en gardant la position accroupie (que tu as beaucoup utilisée finalement, elle te convenait bien) et en attendant que bébé descende un peu plus, les poussées réflexes seraient arrivées. Là, c’était un peu tôt pour pousser. Du coup oui, quand on fait pousser une femme trop tôt c’est sûr que la respiration bloquée est plus efficace… mais la meilleure attitude aurait été d’attendre (surtout comme tu dis que bébé allait super bien, y’avait pas d’urgence à forcer la sortie)
- Pour moi c’est bien la phase de désespérance le « il ne passera pas ». Dans cette phase on est prête à tout accepter pour que ça sorte. (du coup : syntocinon, instruments, position sur le dos)
- Bon et dernier point : les remarques de la gynéco qui n’a pas capté qu’il n’y avait pas d’anesthésie, qui dit qu’il ne faut pas se préparer !!! et que c’est un problème d’adéquation de taille maman/bébé ! (Ben non ! Pourquoi?). Effectivement couchée sur le dos, avec un bébé trop haut ils peuvent penser ça. Toujours est-il qu’avant de forcer, changer de position pour essayer autrement aurait été une bonne idée. Mais bon, on ne les refait pas. Et à ce stade c’est pas toi qui pouvait en avoir conscience et l’imposer. C’est pour ça que je te dis BRAVO d’avoir composer avec tout ça. Et d’avoir eu ton bébé avec juste une petite déchirure. Franchement ton corps il est top !
Je suis contente que tu puisses participer au programme retour d’expérience de cette maternité, c’est grâce à des mamans comme toi que ça pourra avancer pour toutes les femmes. Ils ne sont pas au top, mais c’est une belle démarche de leur part de vouloir s’améliorer, ça donne espoir.