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Il y a 15 jours, j’étais en rando à cheval dans la forêt de Tronçais (03). C’était super beau, avec des allées de galopade assez dingue !
On était 5 cavalières. Que des nanas… 😉
Par contre on a eu un accident que je vais te raconter.
Il faisait chaud, on est passé près d’un grand étang. On s’est rapproché du bord pour faire boire les chevaux. On était descendu de cheval, car c’était assez escarpé pour descendre vers l’eau.
On était bien, c’était super beau, on a fait des photos.
C’était magnifique…
Sauf que :
Va savoir pourquoi…
Le sol s’est tout a coup effondré sous nos pieds. 😱
Désolée… pour le coup… on a vite arrêté les photos, j’ai rien à te montrer, il te faudra imaginer.
C’est ma jument qui a commencé à s’enfoncer en premier, jusqu’aux genoux. J’ai crié aux autres de remonter, que ça s’écoulait. Très impressionnant comme sensation ! (pourtant quand on voit le sol sur la photo ça n’a rien d’exceptionnel).
Je suis remontée, mais un autre cheval s’est retrouvé coincé. Complètement dans la terre, jusqu’au ventre, et tout l’arrière, jusqu’au dessus de la queue.
C’était hyper impressionnant !
On s’est toutes regardé en se disant « qu’est ce qu’on fait? Qu’est ce qu’on fait? ».
Le cheval essayait de sortir mais il n’y arrivait pas.
On a agit vite.
Je me suis retrouvée à tenir les 4 autres chevaux en téléphonant à notre guide (qui n’était pas avec nous, on était en autonomie) pour avoir des conseils. Les autres cavalières étaient avec le cheval.
Il faut savoir qu’un cheval est un animal avec un instinct de proie qui fuit devant un danger. Quand il sent qu’il ne peut pas fuir, il se démoralise très vite et peut se laisser aller. Il sait que sans pouvoir fuir, c’est la mort qui l’attend.
Bon on en était pas là !
Parce que nous on y croyait encore, parce que franchement on n’avait pas envie qu’il reste là !
Nous n’avions pas 36 000 options. Elles ont désellé le cheval. 1 devant qui tirait, 3 derrière qui poussaient. Elles l’ont encouragées ++++ (motivation maximale… Intonations plus qu’impérieuses).
Il a alors réessayé de sortir…
Et il a réussi ! On l’a vite mis sur du sol dur. On a soufflé. Il avait déferré, il s’était blessé aussi (rien de grave), mais il était sorti.
On a eu une de ces peurs !!
Ensuite on a pu continuer tranquillement et tout s’est bien passé (mais on n’est pas retourné faire boire les chevaux sur l’étang suivant !).
Cette histoire, je voulais la mettre en parrallèle avec un accouchement.
Au démarrage des contractions (de la rando), tout va bien… tu ris, tu parles,
ça s’accélère (tu galopes)
Puis ça commence à être plus dur.
Et proche de la fin de la dilatation, il y a la fameuse « phase de désespérance ». Là tu peux avoir envie de tout abandonner, de mourrir tellement c’est dur, tu n’y crois plus…
Comme le cheval dans la tourbière.
Si tu as quelqu’un avec toi qui y croit pour toi, qui croit en toi, qui t’encourage « allez vas y c’est super ce que tu fais » :
Tu peux laisser tomber tes dernières résistances (enlever la selle) et avec ta respiration ou tes cris, accompagner les dernières contractions qui feront naître ton bébé.
Et tu vas sortir de cette phase de désespérance (la tourbière) pour aller reprendre une dernière dose d’énergie sur le bord du chemin (petit temps de pause avant la poussée) et finir ton accouchement (la rando).
Si personne autour de toi ne sait comment gérer cette phase?
C’est un peu la cata… tu vas rester dans la tourbière, tout le monde va s’affoler mais personne ne sera efficace.
Il ne restera plus qu’à appeler les secours (l’anesthésiste) pour te sortir de là en te posant la péri et la SF te fera pousser sur commande.
Pour de vrai… cette phase… tu as les capacités de la dépasser. Déjà c’est important de la connaître. Et d’être bien accompagnée.
Et quand tu en seras sortie, et que tu auras ton bébé dans les bras… tu seras tellement fière de toi ! 😍
Et il y aura de quoi !
Nous sommes toutes des Power’Nanas.
Quand on veut quelque chose?
On le fait, on l’obtient…On réussit !
Exercice :
Dès la fin de cette lecture, prends 5 min pour toi aujourd’hui pour faire grandir ta confiance en tes capacités.
1. Souviens toi de la dernière chose que tu as réussi dans ta vie.
2. Reconnecte toi aux sensations, et aux émotions qui y sont associées.
Tu l’as ?
3. Respire en faisant vivre ces ressentis en toi.
4. Maintenant prends un objectif que tu aimerais atteindre dans ta vie prochainement.
5. Associe tes sensations de réussite à cet objectif. Imagine toi avoir déjà atteint ton objectif, imagine toi en train de le vivre, avec tes émotions de la réussite.
Tu as réussi? Bravo !
Tu viens d’expanser tes capacités à réussir !
Je te souhaite une super journée !!!