C’est avec beaucoup de joie que je vous présente aujourd’hui le témoignage d’accouchement à domicile de Miriam, 2 mois et demi après la naissance de son deuxième enfant.
Suite à une première grossesse et un premier accouchement classique, médicalisé, avec péridurale, Miriam a fait le choix d’un accouchement à domicile pour son deuxième enfant, 9 ans après. Pour l’accompagner dans son projet, elle a été l’une des premières mamans à participer au programme Objectif Naissance de Naissance Non Violente, ce fut une très belle rencontre pleine de révélations 
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1. Un premier accouchement classique
Pour son premier accouchement, il y a 9 ans, Miriam avait vécu un accouchement plutôt classique, avec péridurale. Une grossesse sans difficulté, pour laquelle elle est arrivé avec un col dilaté de 7 cm à la maternité. Toutefois, Miriam était inquiète de la longueur que pouvait avoir un premier accouchement, suite à sa préparation classique, où on lui avait expliqué qu’un premier accouchement dure longtemps. Elle a donc accepté de prendre une péridurale, n’étant pas préparée à la gestion de la douleur.
Deux heures après la pause de la péridurale, le bébé était bien engagé. La SF est partie chercher le gynécologue (Miriam accouchait en clinique privé). Ils ne sont revenus que 1h15 plus tard ! Le bébé était déjà presque sorti, tout s’était fait facilement.
Au moment de la sortie du placenta, la SF a tiré sur le placenta, Miriam a eu extrêmement mal, sans comprendre vraiment ce qui se passait. Mais tout s’est déroulé ensuite de façon très « classique ». Miriam est remonté en chambre avec sa fille.
L’allaitement a posé plus de problème. Sa fille dormait, n’arrivait pas trop à prendre le sein. Miriam a galéré, seule. La douleur était horrible. Un des seins saignait, la sage-femme lui demande de passer directement au biberon, à un jour de vie. Miriam a très mal vécu l’échec de son allaitement.
Plusieurs années plus tard, après avoir refait sa vie avec un autre homme, Miriam est en désir d’un deuxième enfant. Elle est attirée par des groupes Facebook sur l’accouchement à domicile. Elle comprend alors ce qu’elle a vécu à son premier accouchement : extraction manuelle de son placenta, ainsi que des violences gynécologiques, certes non traumatiques, mais qu’elle ne voulait plus revivre. Et aussi le fait d’avoir vécu son accouchement sous péridurale comme une spectatrice.
Cette fois-ci, elle désire vraiment être actrice, faire naître son enfant, être en symbiose avec son bébé et pas que son enfant naisse tout seul.
2. Cheminement vers un accouchement à domicile
En 2019, Miriam est enceinte. Elle a aussi déménagé. Elle se renseigne donc sur ce qui se fait autour de chez elle en matière d’accouchement. Elle visite une maison de naissance, continue de lire sur les groupes facebook.
Cette grossesse n’aboutit pas et Miriam fait une fausse couche. Elle a du mal à comprendre, mais continue à cheminer.
Elle continue à apprendre plein de choses sur l’accouchement, découvre le métier de doula. Elle pense au départ qu’il s’agit d’une mama africaine qui aide les femmes à accoucher 😄. Puis comprend dans les témoignages qu’elle lit ce qu’est une doula.
Doula : Femme qui accompagne et soutient une femme enceinte et son entourage avant, pendant et après l’accouchement.(définition du Larousse)
Après de longs mois d’attente et d’espoir sans résultats de grossesse et une période difficile dans sa vie professionnelle et amicale, Miriam se recentre sur elle, son énergie, son bien-être et sa famille. Elle tombe alors enceinte en plein premier confinement du Covid (2020).
Au départ angoissée par l’idée de perdre le bébé, elle travaille énormément sur elle-même et commence à souffler une fois le premier trimestre de grossesse. passé.
A partir du 5è mois elle commence à chercher une sage-femme pour l’accompagner dans un projet d’accouchement à domicile, mais à du mal à s’y mettre, toujours dans la peur de perdre ce bébé.
A 6 mois de grossesse, elle voit passer l’annonce du Challenge « Accoucher sans péridurale » de Naissance Non Violente ! Cette semaine la booste énormément, lui permet d’avancer dans son projet en appelant et en trouvant des sage-femmes prêtes à l’accompagner pour l’accouchement à domicile (AAD). Miriam enchaine le challenge avec le programme Objectif Naissance et tout devient une évidence. 
Son mari est partant pour l’aventure, même si un peu inquiet au départ. Finalement, le programme a beaucoup aidé le papa à prendre conscience de tout ce qui se jouait à l’accouchement. Les vidéos lui ont appris plein de choses et ont fait écho avec la préparation à la naissance effectuée avec les SF de l’AAD. Pour lui, cela a eu du sens, et lui a permis de cheminer jusqu’au jour J.
Miriam restait angoissée d’accoucher en maternité. Elle n’arrivait pas à faire son projet de naissance pour la maternité. Et celui-ci n’était pas franchement le bienvenu dans sa maternité. Elle a fait le dernier rendez-vous de suivi à la maternité quand même, sans parler de son projet d’AAD. Dans sa tête son projet à elle est clair : elle ne viendrait pas à la maternité, sauf en cas d’urgence, mais sinon tout est prêt pour aller jusqu’au bout de l’accouchement à domicile.
Reste un stress sur la venue du bébé : Miriam souhaite vraiment accoucher quand sa fille ainée est présente, et pas en garde chez son papa. La nouvelle lune arrive, sa fille est là cette semaine là… c’est le bon moment !
Précision : Miriam et son conjoint sont une famille recomposée. Miriam a une première fille de 9 ans, son conjoint a un fils de 4 ans. Les deux enfants sont présents dans la maison le jour de l’accouchement.
3. Récit de l'accouchement à domicile
Un accouchement très entouré qui va prendre du temps à démarrer.
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4. Debriefing, et ressentis
Merci infiniment Miriam pour ce temps accordé à cet interview. Je te souhaite une belle continuation dans ta vie familiale et du bonheur dans ta reconversion professionnelle à venir ! 😉
